#HAITI: TURBULENCE​S À BORD DE TÈT KALE AIRLINE! par Henri W. Jules

Embarcation terminée. La piste de decollage est prête. Pourtant, le vol tarde encore à décoller. Entre temps, la patience des passagers s’amenuise. La grogne monte. Aux commandes le capitaine et son co-pilote ne semblent pas être en symbiose avec leur équipage. On change de têtes, on coupe des têtes, les têtes tombent…Le climat à bord n’inspire pas confiance aux membres de l’équipage aux cranes rasés et bracelets roses. Certains montent à bord avec leur parachute au dos, sachant qu’ils seront jetés par-dessus bord bien avant même le décollage, à la moindre turbulence, sans meme avoir eu l'opportunité de faire preuve de leur capacité. Lors même que les appareils electroniques ne soient pas autorisés à bord, c'est par BBM qu'on communique. L'equipage est beaucoup plus preoccupé par la reception du prochain BBM que de se concentrer sur leur travail. Leur avenir en depend. Un BBM est c'est la fin de l'aventure!
On veut décoller, mais la destination est toujours inconnue. Tous les boutons sont rouges : crise de la faim ; dossier éducation ; CSPJ & CEP ; Justice à la Zokiki ; Moise Jean-Charles, Newton St Juste et Andre Michel les passagers perturbateurs (selon le capitaine). Enfin, le capitaine et son co-pilote ne savent sur quel bouton appuyer. Le moteur est chauffé mais l’écran radar est dysfonctionnel. Les techniciens à bord (Conseillers présidentiels) dont la plupart des kamikazes qui ont infiltré l’équipage et ont pour but ultime de clouer l’avion au sol ne donnent de mauvais diagnostique au Capitaine : Adelante El Capitano !!
A la tour de contrôle assurée par la communauté internationale, on commence à envoyer des signaux de détresse. Face à la revendication des passagers oh combien déçus de leur énième vol raté, les contrôleurs risquent même de se débarrasser de l’équipage au complet, y compris le chef de bord—qui sait !
J'ai pas pu monter a bord pour avoir égaré mon bracelet rose!

Henri W. Jules est un cadre Haitien vivant au Canada.

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Haitian brain drain contributions to #Quebec #Haiti

 

Had to repost this quote by Haitian poet and journalist Anthony Phelps who recently turned down an award by Sweet Micky and was subsequently honored on his birthday by Haiti Cultural Exchange at Pwezi Anba Tonèl 2012 in Brooklyn. Please use your google translator as I have to run out of the door in 2 minutes and don't have time to translate:

"J’en ai ras le bol de vous entendre dire, avec contentement, qu’Haïti est le pays le plus pauvre du monde, alors que grâce à ce pays le plus pauvre du monde, le Québec a pu :

1.- Mettre en place son nouveau système de soin de santé, dans les années 70, avec l’arrivée de plusieurs dizaines de médecins et d’infirmières venus d’Haïti.

2.-Réaliser sa réforme de l’éducation, les cegep, grâce aux dizaines de professeurs et professeures, venus de ce pays le plus pauvre du monde.

3.- Implanter sa deuxième université de langue française, les UQA, grâce aux professeurs haïtiens.

N’avez-vous pas honte d’avoir accepté ces intellectuels, ces médecins, infirmières, professeurs, dont vous n’avez pas financé la formation.

Ces femmes et ces hommes, venus du pays le plus pauvre du monde, ont formé nombre de vos enfants. Soigné tant de vos malades ?

Encadré combien d’universitaires ?

S’il vous plaît, auriez-vous l’extrême reconnaissance, lorsque vous parlez d’Haïti, de ne plus lui coller cette étiquette méprisante : le pays le plus pauvre du monde ?"

http://www.canalplushaiti.net/?p=3518

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